Il y a quelques mois, le changement des Conditions Générales d’Utilisation de WhatsApp déclenchait un tollé, des débats, et un certain nombre d’inscriptions chez ses concurrents (Signal, Telegram…).
Le milieu de la santé n’a pas fait exception.
Pourtant, ce changement de CGUs n’a pas de conséquence spécifique quant aux données de santé : échanger des données de santé sur WhatsApp n’était pas réglementaire avant ce changement, et le faire sur Signal ou Telegram ne l’est pas non plus.
effet, ces applications ne respectent pas plusieurs réglementations, comme nous l’expliquions dans cet article :
– Celle de l’authentification forte pour pouvoir accéder aux données
– Celle de l’hébergement de données sur des serveurs agréés pour l’Hébergement des Données de Santé(Attention, il ne s’agit pas de dire que ces plateformes ne sont pas « sécurisées »)
Surtout, il nous semble que si ces plateformes ont d’immenses qualités (ergonomie facile, usage très fluide), elles ont également des limites importantes pour leur usage par des professionnels de santé, en particulier :
- Il faut avoir le numéro de téléphone portable de son interlocuteur pour pouvoir communiquer avec lui
- On mélange ses conversations professionnelles avec ses conversations personnelles, sans pouvoir couper hors de ses heures de travail
- Si l’on perd son téléphone, on perd toutes ses données (sauf si on les sauvegarde sur un serveur, qui dans ce cas n’est pas agréé)
- On ne peut pas partager de comptes entre plusieurs interlocuteurs d’une même structure
C’est pour aider les professionnels de santé à communiquer au quotidien que nous avons créé idomed, dès 2016.
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